Bilan de l'atelier :
Le design et l’aménagement des espaces au sein de l’hospitalité ont largement dépassé le stade de la décoration intérieure pour faire partie intégrante et essentielle de l’identité d’une marque ou d’un concept.
Au-delà même de la fonction « esthétique » du design, son rôle est vital dans l’expérience que le client va vivre ou qu’il escompte vivre en fonction de la promesse qui lui est faite. La dimension « usage » est aussi essentielle pour faciliter les opérations, justifier les investissements, décliner les engagements responsables et environnementaux à travers les choix de construction, de matériaux, de mobilier.
Mais tout est affaire d’un délicat équilibre. Là où on pourrait imaginer une carte blanche créative aux architectes designers, le défi est de réaliser le bon arbitrage : entre les attentes du client et la dimension pratique ; entre le choix de suivre des tendances du moment et une forme d’intemporalité qui traverse les années ; entre suffisamment de parti-pris pour créer une identité forte, séduire le client et suffisamment de bon sens pour ne pas être limité à une niche identitaire.
Concrètement, le design hôtelier est un moyen mais pas une fin. Il raconte une histoire mais il doit aussi contribuer à la lisibilité des espaces et à leur fonction. Il ne doit pas faire de concession sur l’esthétique et l’éco-conception tout en gardant en tête l’ergonomie et la proposition servicielle qui facilitent l’opérationnel et la maintenance.
Design et aménagement des espaces impliquent un dialogue permanent, argumenté entre les professionnels de l’architecture d’intérieur et ceux de l’exploitation hôtelière.
Dès lors, la réflexion des participants s’est concentrée sur trois dimensions majeures du design en hospitalité : l’identité, attractivité liée à l’expérience client et la qualité d’usage opérationnelle.